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Émotions et stress : comprendre pour mieux y faire face !

Lors de l’article de Blog Ă©ditĂ© sur mon site le mois dernier, j’évoquais les processus physiologiques et biologiques relatifs au stress et aux Ă©motions en gĂ©nĂ©ral.

Je souhaite revenir aujourd’hui sur un aspect moins scientifique de la chose. Essayons d’analyser et de comprendre les Ă©motions que nous ressentons.

Avant tout, il est important de prĂ©ciser que toutes les Ă©motions sont utiles et nĂ©cessaires. Si la vie nous amĂšne et nous donne la facultĂ© de les ressentir, c’est que toutes les Ă©motions sont lĂ©gitimes. Elles sont toutes lĂ  pour nous aider Ă  nous adapter Ă  notre environnement.

Pour moi, en cas de difficultĂ©s Ă©motionnelles, il est tout d’abord primordial de revenir au calme afin de comprendre ce qu’il se passe en nous. 

Pour cela, pratiquer la cohĂ©rence cardiaque en se concentrant sur sa respiration est un moyen efficace d’y parvenir. 

La respiration doit ĂȘtre abdominale et non thoracique. A l’inspire, on gonfle le ventre et Ă  l’expire on le creuse en soufflant doucement comme si on soufflait dans une paille. On peut Ă©galement s’aider en faisant un Contact Fronto-Occipital : une main sur le front et l’autre sur l’arriĂšre du crĂąne au niveau de l’occiput tout en continuant Ă  se concentrer sur sa respiration. On procĂšde Ă  l’exercice le temps nĂ©cessaire jusqu’au retour au calme.

Une fois, l’état Ă©motionnel apaisĂ©, il est judicieux et bĂ©nĂ©fique de se poser des questions qui me semblent essentielles si l’on veut comprendre et libĂ©rer l’émotion vĂ©cue : 

  • L’Ă©motion que je ressens a-t-elle du sens ? 
  • Est-elle adaptĂ©e Ă  ce que je suis en train de vivre ? 
  • Qu’est-ce qu’elle essaie de me dire ? 
  • OĂč est-ce que je la ressens dans mon corps ?
  • Ma rĂ©action est-elle appropriĂ©e Ă  ce que je vis ?
  • Quels sont ses dĂ©clencheurs ? 
  • Ces dĂ©clencheurs sont-ils internes : une apprĂ©hension, une idĂ©e prĂ©conçue, un besoin non-assouvi, une frustration, une dĂ©ception, etc. ? 
  • Sont-ils externes : bonne ou mauvaise nouvelle reçue, une agression, etc. ?

 

Se poser ces diffĂ©rentes questions permet d’accueillir l’émotion ressentie sans jugement, se reconnecter Ă  son corps et ainsi y voir plus clair en nous. 

Nous recensons 6 émotions primaires et ce depuis notre naissance : La joie, la tristesse, la peur, la colÚre, la surprise, le dégoût.

J’évoque dans cet article 4 d’entre elles : la peur, la tristesse, la joie et la colĂšre.

1. La peur nous prĂ©vient du danger et des menaces, elle veut nous protĂ©ger, Elle nous permet de fuir pour nous mettre en sĂ©curitĂ©, d’attaquer pour nous dĂ©fendre mais peut gĂ©nĂ©rer aussi une rĂ©action de paralysie.

Une peur non Ă©coutĂ©e prendra de plus en plus d’ampleur dans le futur, elle vous empĂȘchera d’agir comme vous le souhaiteriez, et vous ancrera peut-ĂȘtre dans l’immobilisme, vous privera d’une option de choix, et pourra gĂ©nĂ©rer des croyances limitantes qui vous empĂȘcheront d’évoluer positivement. 

Alors au lieu d’ignorer cette peur, demandez-vous : 

  • Qu’est-ce qu’elle veut me dire ? 
  • Comment se traduit-elle dans mon corps ? 
  • De quoi ai-je peur rĂ©ellement ? 
  • Est-ce un danger rĂ©el, immĂ©diat ? Ou Est-ce une peur anticipĂ©e, projetĂ©e ? 
  • Quelles sont les consĂ©quences si ça ne fonctionne pas, que va-t-il se passer ? 
  • Quels sont mes besoins pour faire face Ă  ce sentiment d’insĂ©curité ?

Toutes ces questions permettront d’apprivoiser vos peurs et de les chasser petit Ă  petit. N’oubliez pas : Lorsque l’on veut du changement dans sa vie, il faut faire les choses diffĂ©remment, ce n’est pas en faisant la mĂȘme chose que vous obtiendrez un rĂ©sultat diffĂ©rent. C’est pourquoi surmonter sa peur vous ouvrira des voies que vous ne pensiez pas possibles jusque-lĂ .

 

2. La joie procure de l’auto-satisfaction, la sensation de plaisir intense que l’on ressent dans tout son corps et son esprit par le sentiment de fiertĂ©, d’estime de soi, de rire par exemple. L’humain est un ĂȘtre social, il a besoin de liens avec les autres pour se sentir bien. La joie, le rire favorisent ainsi les relations avec autrui et attirent la sympathie de notre entourage. 

Le rire est bĂ©nĂ©fique pour la santĂ© et cela est prouvĂ© scientifiquement. Le neurologue Henri Rubinstein, spĂ©cialiste du rire et de l’exploration fonctionnelle du systĂšme nerveux Ă©voquait lors de l’émission sur France Inter « Grand bien vous fasse » que le rire provoque la production et la libĂ©ration d’endorphine dans le cerveau, une sorte de morphine naturelle qui agit notamment sur la douleur mais aussi de la dopamine et de la sĂ©rotonine.

La joie est l’émotion Ă  laquelle, notre mental souhaite revenir en permanence car c’est l’émotion associĂ©e Ă  la notion de plaisir, de bonheur.

Mais mĂȘme s’il s’agit d’une Ă©motion positive, la joie, le rire doivent ĂȘtre aussi appropriĂ©s Ă  ce que l’on est en train de vivre. On ne peut pas ĂȘtre en permanence joyeux, car ce serait Ă©videmment inadaptĂ© Ă  ce que la vie nous amĂšne Ă  vivre parfois…

 

3. La tristesse se manifeste lorsque nous sommes face à la déception, la douleur, au chagrin, à un deuil, une rupture amoureuse ou encore lorsque nous sommes en perte de repÚres, dans un changement de vie. 

Elle se manifeste par des pleurs, du repli sur soi, par un manque de motivation, une perte d’appĂ©tit et d’Ă©nergie. Elle peut lorsque l’on se conforte trop longtemps dans cette Ă©motion Ă  un sentiment de solitude profond mĂȘme lorsque l’on est entourĂ©, Ă  des addictions multiples (drogues, alcool, etc.) et dans les cas les plus sĂ©rieux peut amener Ă  des troubles psychiatriques tel que la dĂ©pression.

Mais si elle est apparentĂ©e Ă  une Ă©motion nĂ©gative, la tristesse n’en est pas moins un sentiment normal et sain que nous sommes tous amenĂ©s Ă  ressentir au cours de notre vie. Cette Ă©motion est nĂ©cessaire Ă  la vie. Elle est lĂ  pour que nous puissions Ă  l’avenir nous protĂ©ger de ce qui nous blessent, prendre du recul sur nos schĂ©mas de fonctionnement et nous permettre d’identifier ce qui nous cause des prĂ©judices.

La tristesse nous permet Ă©galement d’obtenir souvent le soutien et le rĂ©confort de nos proches. 

Un des points le plus important pour moi concernant la tristesse, est qu’elle nous permet d’ĂȘtre de meilleures personnes, plus attentionnĂ©e et connectĂ©e au monde qui nous entoure car elle dĂ©veloppera notre empathie et notre bienveillance.

Mais comment surmonter la tristesse lorsque cette derniĂšre prend trop de place ?

Il faut tout d’abord l’accueillir sans jugement, se donner le droit de l’Ă©prouver lorsque les circonstances le justifient.

Nous pouvons ensuite identifier les choses, les activitĂ©s qui nous font du bien et les mettre en Ɠuvre : aller se balader dans la nature, aller voir un coucher de soleil, faire une activitĂ© artistique, faire du sport… 

On peut aussi identifier les choses qu’on aurait toujours voulu faire mais qu’on ne s’est jamais autorisĂ© Ă  faire : faire son baptĂȘme de plongĂ©e, sauter en parapente, prendre des cours de dessins, faire du yoga ou autre activitĂ© sportive, bref identifier ce qui pourrait vous amener Ă  Ă©prouver de la satisfaction. Car chaque petite action quotidienne pour votre bien-ĂȘtre viendra nourrir votre estime de vous et peu Ă  peu vous parviendrez Ă  reprendre confiance en vous.

Mais le plus important, c’est d’ĂȘtre capable de dire que vous n’allez pas bien et que vous avez besoin d’aide. Pour cela, consulter un thĂ©rapeute peut vous aider Ă  mettre des mots sur vos maux. Cela pourra vous donner l’Ă©lan nĂ©cessaire pour sortir de la noirceur dans laquelle vous ĂȘtes enfermĂ©.

4. La colĂšre, souvent assimilĂ©e Ă  une Ă©motion nĂ©gative, est pourtant comme toutes les Ă©motions une Ă©motion lĂ©gitime. Elle nous indique une situation dans laquelle nous ressentons un sentiment d’injustice Ă  laquelle nous devons faire face. Elle se dĂ©clenche lorsque nos limites sont franchies, lorsque nous nous sentons frustrĂ©s, agressĂ©s, lĂ©sĂ©s, abusĂ©s.

Cette colĂšre peut ĂȘtre bĂ©nĂ©fique, elle nous donne parfois des raisons de nous indigner lorsque nous sommes face Ă  une situation injuste, elle est un Ă©lĂ©ment moteur d’action, d’engagement pour les causes qui nous semblent justes. Elle est lĂ  aussi pour nous prĂ©venir et nous aider Ă  adapter notre comportement lorsque nous sommes dans une situation d’inconfort ou une relation conflictuelle.

Toutefois, trĂšs souvent, lorsque l’on s’exprime sous le coup de la colĂšre, au lieu d’exprimer simplement son dĂ©saccord, d’expliquer les sentiments que cela Ă©veille chez nous, nous laissons notre Ă©go prendre le pouvoir, qui lui ne cherche qu’une seule chose avoir raison et imposer son point de vue Ă  tout prix sans tenir compte de l’autre partie.

Pour d’autres personnes, au contraire, le sentiment de colĂšre sera intĂ©riorisĂ© par peur du jugement de l’autre, par peur du rejet. La colĂšre ainsi refoulĂ©e, ne disparaĂźtra pas pour autant, et trouvera d’autres chemins d’accĂšs pour se faire entendre. On pourra alors dĂ©velopper des comportements autodestructeurs, des addictions, une dĂ©pression, des douleurs physiques, etc.

Face Ă  la colĂšre, nous devons ainsi tout d’abord nous mettre Ă  l’écart, l’accueillir sans jugement, essayer de la comprendre et de poser les mots justes sur ce qui l’anime. La colĂšre est une Ă©motion qui cache souvent d’autres Ă©motions comme la peur ou la tristesse. Il est donc important de prendre le temps de la dĂ©coder.

Lorsque nous avons pris suffisamment de recul, Ă  ce moment-lĂ  revenir Ă  un Ă©change avec la ou les personnes concernĂ©es afin d’avoir une discussion constructive, que chacune des parties puisse exprimer ce qu’elle ressent avec une Ă©coute attentive ce qui favorise les compromis et le pardon.

En quoi la kinésiologie peut vous aider ?

Lors des sĂ©ances de kinĂ©siologie que je pratique avec mes clients, la gestion des Ă©motions, une Ă©motion non acceptĂ©e, sont les principales problĂ©matiques abordĂ©es lors des consultations. TrĂšs souvent, la personne a du mal Ă  poser des mots sur ce qu’elle ressent ou ce qu’elle a ressenti lors d’une expĂ©rience passĂ©e. Pour cela, il peut ĂȘtre judicieux d’enrichir son vocabulaire Ă©motionnel.

Mon travail de kinĂ©siologue est d’accompagner la personne Ă  se libĂ©rer de son stress. 

Pour cela, je la guiderai dans l’accueil de ses Ă©motions bloquantes, nĂ©fastes et ancrĂ©es dans le corps. Car trĂšs souvent ces Ă©motions enfouies au fond de nous, n’ont parfois pas d’autres moyens pour se faire entendre que de dĂ©clencher des symptĂŽmes divers et variĂ©s, dĂ©sagrĂ©ables et parfois trĂšs graves, tant aux niveaux physiques que morales. 

Toutefois, il est important de prĂ©ciser qu’une consultation chez un kinĂ©siologue n’exempte en rien la consultation d’un professionnel de santĂ©. La kinĂ©siologie se veut complĂ©mentaire Ă  la mĂ©decine conventionnelle. 

LibĂ©rer le corps de ces ancrages, par les nombreux outils que proposent la KinĂ©siologie, vous permettra d’avancer plus librement sur le chemin qui est le vĂŽtre, de retrouver l’équilibre, et ainsi d’Être et non plus ParaĂźtre. N’est-ce pas lĂ  l’objectif que nous souhaitons tous atteindre ?

Vous vous sentez concerné ? 

Vous ressentez des difficultĂ©s Ă  identifier la cause profonde de votre mal-ĂȘtre ?

Vous ne parvenez pas à mettre les bons mots sur les émotions qui vous animent ? 

Vous vous sentez bloquĂ© dans votre processus d’évolution ? 

La KinĂ©siologie peut vous aider et vous accompagner dans l’atteinte de votre objectif.

N’attendez plus et venez consulter !

En attendant mon prochain article, vous pouvez consulter et vous abonner à ma page Facebook : https://www.facebook.com/laurence.mourlaas.kinesiologue, vous pouvez également visiter mon site web : https://www.laurencemourlaas.re .

A trÚs bientÎt !

Laurence MOURLAAS – KinĂ©siologue CertifiĂ©e

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